Mobilités

Les transport sont, en moyenne, le premier poste d’empreinte carbone individuelle chez les Français.

En effet, se déplacer nécessite des infrastructures, des véhicules et des carburants à l’empreinte très importante. Sur le podium des transports carbonés, l’automobile a la première place, du fait de notre recours massif à la voiture individuelle, pour la majeure partie de nos trajets. Si l’avion n’arrive que second sur le podium, c’est qu’une grande partie de la population ne le prend pas. Mais chaque vol pèse considérablement sur l’empreinte de chaque passager aérien.

Il y a majoritairement trois façons de réduire votre empreinte carbone liée aux transports.

1. La première et la plus “solide” (sans risque d’effet rebond) est de réduire les kilomètres parcourus chaque année (en mutualisant les trajets, en rapprochant lieu de vie et lieu de travail…).
2. La seconde est le report modal : changer de moyen de transport pour un même trajet (remplacer un trajet en voiture par le même en bus).
3. Enfin, en dernier lieu, il s’agit de** décarboner les usages, **en passant par exemple d’un véhicule thermique à électrique.

Les mobilités dites “douces” sont celles ayant une empreinte très faible. Cela regroupe la marche, le vélo, mais aussi les trottinettes, giropodes, monoroues… Parmi ces dernières, seule une partie est dite “active” : ce sont les mobilités qui nécessitent un minimum d’effort de la part de l’usager. La trottinette électrique ne fait donc pas partie des modes dits “actifs”, mais le vélo électrique oui !

La voiture a révolutionné nos vies. Vendue pour la liberté qu’elle procure, elle est malheureusement devenue pour beaucoup synonyme de dépendance. Conçue pour transporter en moyenne 5 personnes, elle n’est plus du tout utilisée à son plein potentiel. Les kilomètres s’accumulent et nos empreintes carbone explosent. Il est grand temps de repenser sa place dans nos mobilités.

On nous rappelle souvent que le secteur de l’aérien ne compte “que” pour 5% des émissions de carbone des français. Mais les français sont loin d’être égaux face à l’avion… En effet, seuls 11% le prennent régulièrement (plus de deux fois par an). Ainsi, la plupart des français a une empreinte liée à l’avion nulle ou presque, quand chaque personne qui le prend voit son empreinte très fortement augmenter, à chaque vol. C’est un secteur pour lequel l’utilisation de moyennes cache de très, très fortes disparités.